.(1949) NB HD

.(1949) NB HD (Film france, Drame Film Historique) Acteurs principaux Jean Marais Dominique Blanchar Jean Debucourt Silvia Monfort Jane Marken Sujet du film : Le 30 janvier 1889 en Autriche, une levée des corps nocturne de deux amants, Rodolphe et Marie, morts le matin dans le pavillon royal de chasse, a lieu à Mayerling. Tandis que le cercueil avec les armoiries royales contenant la dépouille du prince héritier, l’archiduc Rodolphe, est emporté en convoi pour Vienne, le corps de Marie Vetsera, transporté debout, avec une canne passée sous son manteau empêchant son corps de s’affaisser, pour faire croire qu’elle est encore vivante, est installé dans une calèche. Puis le corps est jeté, en secret, au fond d’une tombe creusée à la hâte. A la Hofburg, le grand palais royal de Vienne, les proches de l’infortuné Rodolphe assistent, des fenêtres du palais, à l’entrée solennelle du cortège funèbre : le père de Rodolphe, l’empereur François Joseph, désespéré par un tel drame, sa mère très affectée, l’impératrice Élisabeth de Bavière, l’archiduchesse Stéphanie sa jeune veuve, l’archiduc et chef de la police François Ferdinand, son cousin. Afin d’éviter un retentissant scandale, l’empereur François Joseph, allié de l’Allemagne, écartant la version impossible à tenir, celle de la crise cardiaque, décide de faire passer ces décès mystérieux pour des suicides. Les médecins légistes ne peuvent approuver ces faits. Cependant, ils se sentent obligés de signer le procès-verbal que leur impose l’Empereur, avec l’appui du Vatican autorisant les obsèques religieux de Rodolphe, suicidé certes mais sans toutes ses facultés mentales. Les témoins du drame jurent sur la croix de ne rien révéler de ce qu’ils ont vu. Tous les membres de la cour, Stéphanie en tête, malheureuse épouse d’un mari qui la trompa sans réserve, sont d’accord pour rejeter la comtesse Larisch responsable du drame et pour imposer le silence à la mère de Marie Vetsera. Disgraciée et chassée de la cour par l’impératrice, la comtesse Larisch, ancienne maîtresse de Rodolphe et amie du couple, se remémore alors cette romance qui a fait scandale à la cour austro-hongroise. C’est en sortant de chez elle qu’un jour Rodolphe fit la connaissance d’une jeune femme de 17 ans, très amoureuse de son prince. D’abord considéré comme un caprice passager puis un amour tendre naïf et chaste, une délicieuse idylle, cette relation devient une liaison, une union insupportable pour la famille royale. Convoqué par un conseil extraordinaire des autorités royales et religieuses impériales, Rodolphe qui ne nie pas avoir demandé au Vatican l’annulation de son mariage, refuse totalement de rompre avec Marie. Mais fait plus grave, Rodolphe était aussi un personnage partagé entre sa passion pour Marie et son engagement politique aux côtés de son cousin et complice, Jean Salvator, pour faire triompher les idées libérales en Autriche et pour soutenir les idées indépendantistes en Hongrie. La police impériale dirigée par l’archiduc François Ferdinand décide de le placer sous haute surveillance pour préparer une réaction. Se sentant menacé, Rodolphe confie à la comtesse Larisch une porte document contenant les noms et adresses des militants de la cause révolutionnaire, document à ne remettre en mains propres qu’à un partisan autorisé. Rodolphe part se réfugier à Mayerling avec Marie, pour organiser le coup d’État de Budapest favorable à la cause du nationalisme hongrois. Mais la police, très organisée, réussit à reprendre le porte document compromettant et par ce biais fait échouer le coup d’État. Cependant, le gouvernement allié de l’Allemagne demande réparation et envoie François Ferdinand auprès de son cousin Rodolphe pour qu’il signe sa déclaration de renoncement à ses droits à la couronne. Attaqué dans son orgueil, Rodolphe refuse de se plier et laisse repartir son cousin bredouille. Resté seul, le couple évoque des intentions suicidaires mais Rodolphe se rétracte et décide de partir dès le lendemain en direction de la frontière. Trop tard, car les services secrets allemands avaient décidé de faire assassiner le couple en maquillant cette exécution en suicide, la thèse officielle au drame passionnel de Mayerling. Ce matin-là du 30 janvier 1899, un mystérieux émissaire réussit à pénétrer dans la chambre du couple. Les serviteurs, occupés à préparer le départ pour le voyage prévu, entendent deux coups de feu. Ils tentent d’enfoncer la lourde porte de la chambre, derrière laquelle se trouvent deux corps gisants sur le lit, baignant dans une mare de sang
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