D’Alger à Tanger : à qui la faute ?

#Algérie #Maroc #Tunsie #Sahara #SaharaOccidental #lejournaldepersonne Un jeune de Tanger qui répond au doux prénom d’Ibrahim a cru bon s’engager pour toujours avec son premier amour, une petite reine aux cheveux d’ébène qu’on appelle Sahara… à ne pas confondre avec Sarah. Il l’épouse quelques jours après l’avoir rencontrée… elle tombe enceinte après quelques étreintes. 9 mois après, jour pour jour, nuit pour nuit… il se rend à la maternité pour assister à l’accouchement de sa dulcinée en compagnie de ses deux amis de Tunis et d’Alger. Mais il arrive un peu en retard… elle était déjà sur la table de travail entrain de pousser des cris, des hurlements de douleur. Le Marocain se jette dans les bras de son ami Tunisois et se met à verser toutes les larmes de son corps. Il pleure, pleure comme une madeleine en disant : « c’est de ma faute, c’est de ma faute, c’est de ma faute ! »Le Tunisois tente par tous les moyens de le consoler pour mettre fin à sa souffrance… ou plutôt à son ignorance en lui disant : « Tu n’y es pour rien, il n’y a point d’accouchement sans douleur… pour l’enfant comme pour la mère, l‘épreuve est toujours amère. La nature est ainsi faite et nul ne peut s’y soustraire mon petit père ! » C’est le moment que choisit son ami Algérois pour rajouter à son désarroi : « Laisse le pleurer au lieu de le leurrer. Il pleure parce qu’il sait au fond de lui que cet enfant n’est pas de lui…. Son voisin de pallier Moshé n’est pas étranger à cette procréation. Tout le quartier est au courant sauf lui. Qui fait le coq n’est jamais à l’abri d’un électrochoc. »Puis il prend le visage du Marocain entre ses mains et lui baise le front en lui disant : « Dis-moi pas que ce n’est pas vrai ? »
Back to Top