MÉGA-BASSINES : JULIEN LE GUET, “L’ÉCO-TERRORISTE“ QUI DÉFIE DARMANIN ET SA POLICE

⚠️ Si nous voulons survivre à l’été, et nous tenir prêts pour la rentrée, il nous faut mobiliser au moins 100 000 euros. Les dons sont défiscalisables à hauteur de 66%. Entre violences policières, répression administrative, gardes à vue, interdictions de territoire, surveillance, la vie de militants anti-bassines peut totalement basculer face au mur du pouvoir et des lobbies agro-industrielles. Portrait de Julien Le Guet, militant Bassines Non Merci dont sa vie est consacrée à la lutte, et qui coûte. ​​L’histoire commence il y a 15 ans. Nous sommes dans le marais poitevin, près de Niort. La sécheresse est déjà bien connue des écologistes et des agriculteurs. Depuis les années 1980, le secteur du maïs et autres céréales se développe considérablement. Les paysages changent. L’eau vient à manquer. L’eau, ressource essentielle pour ces grandes cultures. A quelques mètres, le marais poitevin et ses bassins versants, deuxième zone humide de France. L’État et les irrigants mettent un projet sur la table : construire des réserves de substitution, dites méga bassines. Des cratères de plusieurs hectares, bâchés et plastifiés, pour pomper dans les nappes phréatiques en hiver et utiliser cet eau en été pour les exploitants irrigants. Démarre alors le collectif bassines non merci. Collectif qui lutte contre ces projets agro-industriels et tentent de défendre le marais poitevin, qui s’assèche. Un des visages de cette lutte : Julien Le Guet. Co-porte-parole du collectif, sa vie est dédiée à la lutte. Julien et ses camarades multiplient les oppositions, les recours avec des associations, les premières manifestations à quelques centaines, pendant des années. Malgré tout, le projet voit le jour. 16 bassines pour les Deux-Sèvres, des chantiers qui démarrent, des bassines aujourd’hui en service. Au total, une centaine de bassines sont prévues dans le Poitou-Charentes. Julien et le collectif ne s’arrêtent pas et ne sont pas seuls : citoyens, collectifs, paysans, ong, associations, syndicats, partis politiques : ils deviennent des milliers à dire non à ces projets agro-industriels. Une lutte, qui coûte. Un sujet de Lisa Lap. Image principale : Léo Le Gat Images : Bassines Non Merci TV, Lisa Lap, Extrait du reportage C dans l’air du : “Dans le Marais poitevin, la guerre de l’eau a commencé Extrait du reportage France 3: “Qui espionne les militants ?“ Remerciements : Images tirées du film “De l’eau jaillit le feu“de Fabien Mazzocco, coproduction Mona Lisa Production et Mauvaises Graines distribué par VraiVrai Films, Extraits JULIEN, LE MARAIS ET LA LIBELLULE, un film de Fabien Mazzocco produit par MONA LISA Production Groupe Wide Studios. Montage : Bérénice Sevestre Mixage : Malo Ravelomanantsoa Étalonnage : Elie Bonneton ⚠️ POUR QUE LE MÉDIA SOIT DIFFUSÉ À LA TÉLÉ, JE SIGNE ! 📝 Pour recevoir les dernières actualités, le résumé de la semaine et être alerté des derniers programmes publiés du Média, directement dans votre boîte e-mail. 👉 ▶ Soutenez Le Média : 👉 (CB - SEPA - Chèque) 👉 (CB - SEPA - Chèque) 👉 (CB - Paypal) ✅ Suivez-nous : Instagram : Facebook : Twitter : Youtube : Peertube : Telegram : TikTok : @lemediatv Rejoignez la communauté des Socios !
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