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⭐⭐⭐⭐⭐ Il y a un an, Lola, 12 ans, disparaissait dans le 19e ardt de Paris. Quelques heures plus tard, son corps était retrouvé dans une malle. Un an après, le père de Lola témoigne ‼ Je viens d’écouter le passage dans Sept à Huit de Johan Daviet, le père de la petite Lola massacrée il y a un an et quelques jours par une algérienne qui n’avait rien à faire en France. Depuis le drame, sa famille a volé en éclats, il a sombré dans l’alcool, sa femme est partie, il a dû quitter son emploi et son logement qui lui rappelaient trop le souvenir de sa fille. L’homme est épuisé, brisé, il ne peut plus s’exprimer qu’avec les larmes aux yeux et parfois, involontairement sans doute, il parle encore de sa fille au présent. Le monstre qui a tué Lola a en réalité massacré toute une famille française de gens simples et modestes. Ces gens simples et modestes, ce sont les nôtres. Sans l’incurie de ce régime, sans la lâcheté des institutions, sans la faiblesse organisée des services, l’innommable monstre Dahbia Benkired n’aurait jamais pu détruire cette famille et Lola aurait continué de grandir. Chaque fois qu’un monstre fait une victime, nos cœurs saignent et nos nerfs se révoltent ; mais concernant la petite Lola, pour des raisons simples à comprendre, parce qu’elle avait le visage de notre petite sœur, qu’elle était si jeune, ni innocente, parce que sa vie lui a été prise dans un tel assaut de violence, la douleur est multipliée et la colère ne désenfle pas. Je ne parviens pas à fermer cette parenthèse et je continue de penser à Lola, je sais que je ne suis pas le seul. J’en reparle ce soir non pour tourner le couteau dans la plaie mais parce qu’il est de notre devoir maintenant de ne jamais l’oublier et de ne jamais perdre de vue pourquoi et comment cette horreur a pu être commise. Par la faute de qui. Nous savons par la faute de qui et contre ceux-là, contre les responsables directs et indirects, je redis les seuls mots qui me viennent automatiquement : Ni oubli ni pardon.