La vieille dame,l’idole et les oiseaux Salvatore ADAMO
La vieille dame,l’idole et les oiseaux Salvatore ADAMO
Flanqué de reporters, photographes et gorilles
Je paradais très fier au Jardins des Tuileries.
Assise sur un banc, une vieille en haillons
Donnait de son pain blanc à des oiseaux gloutons.
“Ah!“ dit le photographe, “Quel merveilleux tableau!
Approche-toi mais fais gaffe! N’effraie pas les oiseaux!“
Je m’approchai du banc mais les petits pierrots
Ça pose pas gentiment, ça s’envole aussitôt.
Pardonnez-moi madame! Je ne suis qu’une pauvre idole
Et j’ai vendu mon âme à la gloire frivole!
Je dois vous déranger pour la photographie.
Je dois vous demander un peu de votre mie.
Les oiseaux reviendrons se poseront sur ma main
Et ce sera tout bon pour “Salut les Copains“!
Monsieur, détrompez-vous! Ça fait dix ans que je viens.
Les oiseaux sont pas fous, ils me connaissent bien