POLITIQUES EN ROUE LIBRE, JUGES AU SERVICE DE LA POLICE : LA FRANCE PART EN VRILLE

🔮 LE MÉDIA À LA TV ? MOBILISONS-NOUS ! DerniĂšre ligne droite : soutenez notre pĂ©tition ! 👉 ⚠ Si nous voulons survivre Ă  l’étĂ©, et nous tenir prĂȘts pour la rentrĂ©e, il nous faut mobiliser au moins 100 000 euros. Les dons sont dĂ©fiscalisables Ă  hauteur de 66%. A peine une semaine aprĂšs le dĂ©but des rĂ©voltes qui ont suivi la mort de Nahel, abattu Ă  bout portant mardi 27 juin par un policier Ă  Nanterre, les procĂ©dures judiciaires dirigĂ©es contre des personnes soupçonnĂ©es d’avoir participĂ© aux violences, en grande majoritĂ© des jeunes, s’enchaĂźnent. Beaucoup d’entre eux sont jugĂ©s en comparution immĂ©diate et un grand nombre de prĂ©venus avait un casier judiciaire vierge. Parmi les 3 625 gardes Ă  vue comptabilisĂ©es par la chancellerie, 1 124 concernaient des mineurs, soit presque 30 %. De trĂšs jeunes garçons, qui n’étaient mĂȘme pas nĂ©s lorsque ont Ă©clatĂ© les rĂ©voltes de 2005, aprĂšs la mort de Zyed et Bouna, Ă  Clichy-sous-Bois. Me Morad Falek, du barreau de Nanterre tĂ©moigne : «On note aussi une absence frappante d’antĂ©cĂ©dents judiciaires, ils sont perdus devant le juge. Ils ne bombent pas le torse, ne revendiquent rien, ne savent pas vraiment expliquer leur participation.». Pourtant la juges se sont montrĂ©s particuliĂšrement sĂ©vĂšres, allant parfois au-delĂ  des rĂ©quisitions du parquet et la circulaire Moretti semble y ĂȘtre pour quelque chose. Ce document de 4 pages, diffusĂ©e vendredi 30 juin dernier par le ministre de la justice, demandant une rĂ©ponse judiciaire « rapide, ferme et systĂ©matique » rĂ©sonne trĂšs fort dans les prĂ©toires. La justice connue pour son extrĂȘme lenteur, retrouve soudainement les moyens de jeter en prison des jeunes condamnĂ©s en raison de la crise que traverse notre pays et non plus au regard de leur dossier. Leur situation n’est plus examinĂ©e individuellement ce qui fait dire Ă  leurs avocats qu’ils sont victimes d’une justice expĂ©ditive, collective et partiale : les magistrats du siĂšge, pourtant indĂ©pendants, semblent cĂ©der aux pressions des politiques. La disproportion des peines infligĂ©es aux jeunes des quartiers populaires, pour la plupart issus de l’immigration postcoloniale, est-elle banlieue est un fait nouveau ? Ou bien doit-on la lier Ă  une longue tradition française ? On en discute avec Julien ThĂ©ry, historien et Mathieu Slama, essayiste et auteur de Adieu la libertĂ©. Pour recevoir les derniĂšres actualitĂ©s, le rĂ©sumĂ© de la semaine et ĂȘtre alertĂ© des derniers programmes publiĂ©s du MĂ©dia, directement dans votre boĂźte e-mail. 👉 ▶ Soutenez Le MĂ©dia : 👉 (CB - SEPA - ChĂšque) 👉 (CB - SEPA - ChĂšque) 👉 (CB - Paypal) ✅ Suivez-nous : Instagram : Facebook : Twitter : Youtube : Peertube : Telegram : TikTok : @lemediatv Rejoignez la communautĂ© des Socios !
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