Hommage à la mémoire de Georges Hébert [1875/1957] “Art Du Déplacement“

De ses voyages autour du monde le jeune officier de marine Georges Hébert rapporte, vers les années 1900, des observations de plusieurs ordres. Il note la santé et l’extraordinaire résistance de ses gabiers, habitués aux intempéries et fournissant par tous les temps le travail athlétique, voire acrobatique le plus dur. Il est frappé par les qualités prodigieuses d’adresse, de vitesse et de force des primitifs menant en pleine nature des activités variées et rythmées par les saisons : marche, course, ramper, grimper, nage, portage, halage. Il remarque que les combattants qu’il a eu l’occasion d’approcher, lors de la guerre hispano-américaine et des révolutions d’Amérique du Sud, sont d’une inégale valeur et que ceux qui montrent les plus grandes qualités physiques, viriles et morales sont ceux qui ont été le mieux entraînés. Jusqu’à sa mort il a suivi avec une in&
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