La Médecine des Pharaons - Entre Magie et Science - 1/2

Rejoignez cette chaîne pour bénéficier d’avantages exclusifs : Secrets Médicaux de l’Égypte Antique L’Égypte ancienne, berceau de la civilisation, cache en son sein des trésors de connaissances et de pratiques qui ont défié les âges. Parmi ces trésors, la médecine égyptienne se distingue par sa fusion unique de magie et de science. Les anciens Égyptiens voyaient le corps humain comme un microcosme de l’univers, où chaque organe, chaque fonction, était intrinsèquement lié aux forces divines et naturelles. Les premiers écrits médicaux, tels que le papyrus Ebers et le papyrus Edwin Smith, révèlent une compréhension étonnamment avancée de l’anatomie, des maladies et des traitements. Ces documents, vieux de plus de 3 000 ans, détaillent des procédures chirurgicales, des remèdes à base de plantes et des incantations visant à guérir l’esprit autant que le corps. Les prêtres-médecins, formés dans les Maisons de Vie attachées aux temples, jouaient un rôle crucial dans la société égyptienne, alliant savoir médical et rituels religieux pour soigner les malades. L’Égypte antique a laissé derrière elle un héritage médical impressionnant. Les médecins égyptiens excellaient dans plusieurs domaines : la chirurgie, la gynécologie, l’obstétrique, et même la médecine vétérinaire. Ils pratiquaient des trépanations, soignaient des fractures et utilisaient des techniques de suture avancées. Leurs connaissances en pharmacologie étaient également remarquables, avec des remèdes composés de plus de 700 substances naturelles, incluant des plantes, des minéraux et des produits animaux. Cependant, la médecine égyptienne ne se limitait pas à la science empirique. Elle était imprégnée de rituels magiques et religieux. Les formules incantatoires, les amulettes et les talismans jouaient un rôle essentiel dans le processus de guérison. Les Égyptiens croyaient que les mots avaient un pouvoir immense et que les incantations pouvaient influencer les forces divines pour rétablir la santé. Le papyrus Edwin Smith, par exemple, est un traité de chirurgie traumatique qui montre une approche méthodique et rationnelle des blessures, avec des descriptions détaillées des symptômes et des traitements. En revanche, le papyrus Ebers, l’un des plus longs et des plus complets, mêle recettes médicinales et formules magiques, illustrant parfaitement cette dualité entre science et croyance. Les temples de Sekhmet, la déesse de la guérison et des épidémies, étaient des centres médicaux où les prêtres-médecins, ou « Sunu », combinaient des pratiques médicales et des rituels sacrés pour soigner les malades. Ces prêtres croyaient que les maladies étaient souvent causées par des forces surnaturelles et utilisaient des amulettes, des incantations et des rituels de purification pour les combattre. Les techniques médicales des Égyptiens ont profondément influencé les civilisations ultérieures, notamment la Grèce et Rome. Les écrits d’Hippocrate, généralement considéré comme le père de la médecine, montrent des traces claires de l’influence égyptienne, en particulier dans l’importance accordée à l’observation clinique et à la documentation systématique des cas médicaux. Les avancées médicales des Égyptiens ne se limitaient pas à la guérison des maladies. Leur connaissance approfondie de l’anatomie humaine se reflète également dans leurs pratiques funéraires et leurs techniques d’embaumement. La momification, qui visait à préserver le corps pour l’éternité, nécessitait une compréhension précise de l’anatomie et des processus de décomposition. Les embaumeurs retiraient soigneusement les organes internes, traitaient le corps avec des natrons (un mélange de sels naturels) et utilisaient des huiles et des résines pour ralentir la décomposition et préparer le défunt pour l’au-delà. Les descriptions des procédures chirurgicales dans le papyrus Edwin Smith montrent une approche méthodique et rationnelle des blessures, y compris des techniques de réduction des fractures, des traitements des luxations et des procédures pour suturer les plaies. Ces techniques, bien que rudimentaires par rapport aux standards modernes, démontrent une connaissance avancée de la pratique chirurgicale pour l’époque. En plus de leurs compétences chirurgicales, les médecins égyptiens avaient une compréhension complexe des maladies internes et des traitements pharmacologiques. Ils utilisaient une variété de plantes médicinales, dont certaines sont encore utilisées aujourd’hui. ------------------------------------------ CHAPITRES : 00:00 - Secrets Médicaux de l’Égypte Antique 07:48:01 - De la Magie à la Médecine 13:31 - Les Sources Historiques et Archéologiques 18:06 - Le Papyrus Edwin Smith - Le Livre Secret des Médecins 22:05 - Anatomie et Physiopathologie 26:47 - Les Guérisseurs - Prêtres, Médecins et Magiciens 32:35 - La Chirurgie Dans L’Égypte Ancienne
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