Victor Hugo à Mohamed ﷺ Poème l’An 9 de l’Hégire : Mieux vaut payer ici que dans la tombe.

Extrait du poème l’an neuf de l’hégire de son auteur Victor Hugo au prophète Mohamed ﷺ Mieux vaut payer ici que dans la tombe. » L’œil du peuple était doux comme un œil de colombe En regardant cet homme auguste, son appui ; Tous pleuraient ; quand, plus tard, il fut rentré chez lui, Beaucoup restèrent là sans fermer la paupière, Et passèrent la nuit couchés sur une pierre. Le lendemain matin, voyant l’aube arriver : « Aboubèkre, dit-il, je ne puis me lever, Tu vas prendre le livre et faire la prière. » Et sa femme Aïscha se tenait en arrière ; Il écoutait pendant qu’Aboubèkre lisait, Et souvent à voix basse achevait le verset ; Et l’on pleurait pendant qu’il priait de la sorte. Et l’ange de la mort vers le soir à la porte Apparut, demandant qu’on lui permît d’entrer. « Qu’il entre. » On vit alors son regard s’éclairer De la même clarté qu’au jour de sa naissance ; Et l’ange lui dit : « Dieu désire ta présence. — Bien, » dit-il. Un frisson sur ses tempes courut, Un souffle ouvrit sa lèvre, et Mahomet mourut. Vidéo complète du poème :
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