Le bal tragique de la Toussaint 70

Nota bene - C’est une version améliorée de “la dernière danse au 5-7“ car plusieurs personnes ne récupéraient pas le son au visionnage. Merci de me dire en commentaire si cette version vous paraît meilleure. Résumé : dans la nuit de la Toussaint 1970 , l’incendie du dancing le 5-7 à Saint-Laurent-du-Pont, en Isère, provoque la mort de 146 jeunes âgés de 16 à 27 ans. Il n’y eut que très peu de rescapés. Leurs témoignages émouvants traduisent l’horreur de cette catastrophe, l’une des plus meurtrières qu’ait connu la France. Mais c’est aussi celle dont on parle le moins, celle qui a été très vite étouffée par le décès du général De Gaulle huit jours plus tard, celle aussi qui mettait en cause trop de personnalités à tous les niveaux administratifs. Ces reportages ont été réalisés en 2010, soit quarante ans après les faits. Je tenais à rappeler ce drame national afin que l’on n’oublie pas complètement la courte existence de ces jeunes venus au 5/7 pour rire et danser. Important : il manque sur la fin du reportage une minute bloquée et coupée pour raison de droit d’auteur, propriété de l’INA . Il s’agit d’une partie consacrée aux responsabilités du préfet et des élus locaux, ainsi qu’au procès de Lyon. En voici le texte intégral , couvrant cette minute d’images d’archives du journal d’Antenne 2 supprimées à 29’48 . Commentaire du documentariste : “Le maire n’a jamais contrôlé les travaux et le préfet n’a jamais envoyé la commission de sécurité. Pourtant à Lyon le procès en appel s’achève sur des peines symboliques de prison avec sursis, y compris pour le gérant survivant Gilbert Bas“ Commentaire du journaliste de l’époque : “- 2 ans de prison avec sursis pour Gilbert Bas , - les installateurs du chauffage condamnés à 15 et 13 mois de prison avec sursis, - Albert Moscovitz, le pdg de la société Chedi fournisseur de la matière plastique de décoration condamné à 10 mois avec sursis, - la même peine pour Pierre Perrin le maire de Saint-Laurent-du-Pont. - L’audition du préfet de l’Isère et du secrétaire général de la préfecture demandée par certaines parties civiles a été rejetée, - l’hypothèse d’un attentat a été définitivement écartée par le tribunal . L’intervention du maire au 5-7, a déclaré le juge Petit, aurait évité la catastrophe. Si chacun avait fait son devoir, a conclu le tribunal, la vie de 146 jeunes gens aurait été épargnée . Lien : pour compléter le documentaire voici l’émission “Affaires sensibles“ consacrée à cette tragédie :
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