Microscope de Louis XV

Découvrez les coulisses de la restauration du microscope de Louis XV, présentée par Hélène Delalex, conservatrice du patrimoine au château de Versailles. Ce célèbre microscope tripode fait partie des sept exemplaires répertoriés à ce jour dans le monde. Cet instrument rarissime, emblématique de la passion de Louis XV pour les sciences, allie la plus haute technologie de l’époque à la perfection artistique. Commandé par Louis XV à Claude-Siméon Passemant, il est constitué d’un corps cylindrique formé de deux tubes insérés l’un dans l’autre, qui permettent la mise au point. Le corps du microscope repose sur un imposant piédestal en bronze ciselé et doré , formé de trois montants à décor ajouré composés de rinceaux et volutes feuillagés, d’agrafes et de cartouches rocaille attribués à Jacques Caffieri, sans doute en collaboration avec son fils Philippe. Il s’agit d’une véritable prouesse technique que très peu d’ingénieurs mécaniciens étaient capables de réaliser. Ce type d’objet nécessitait une symbiose parfaite entre le mécanicien et le bronzier, la présence des bronzes n’étant pas seulement décorative, mais assurant la stabilité et la précision nécessaire aux observations scientifiques. Cette acquisition a été réalisée grâce au soutien de la société L’Oréal. Go behind the scenes of the restoration of Louis XV’s microscope, presented by Hélène Delalex, heritage curator at the Château de Versailles. This famous tripod microscope is one of seven copies listed to date in the world. This extremely rare instrument, emblematic of Louis XV’s passion for science, combines the highest technology of the time with artistic perfection. Commissioned by Louis XV from Claude-Siméon Passemant, it consists of a cylindrical body made up of two tubes inserted one into the other, which allow focusing. The body of the microscope rests on an imposing pedestal in chased and gilded bronze, formed of three uprights with openwork decoration composed of foliage scrolls and volutes, staples and rocaille cartouches attributed to Jacques Caffieri, probably in collaboration with his son Philippe. This is a real technical feat that very few mechanical engineers were able to achieve. This type of object required a perfect symbiosis between the mechanic and the bronzier, the presence of the bronzes not only being decorative, but ensuring the stability and precision necessary for scientific observations. This acquisition was made thanks to the support of L’Oréal.
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