Madagascar : les Mikea, derniers gardiens de la forêt | ARTE Reportage
Disponible jusqu’au 08/09/2026
#Madagascar #Mikéa #Arte
Inconnus du grand public et rarement médiatisés, ils n’ont jamais été conviés à une COP. Ce sont les Mikéa, dernière population de chasseurs cueilleurs nomades de Madagascar. Il en reste moins de , mais ils n’ont jamais obtenu le statut officiel de peuple autochtone, car Madagascar n’a pas ratifié la Convention Internationale relative aux peuples indigènes
Vêtus de cache-sexe et armés de sarbacanes, ils se nourrissent exclusivement de ce qu’ils trouvent dans la forêt : tubercules, oiseaux, miel. A partir des années 1980, leur forêt, surnommée le « désert vert » car elle pousse principalement sur du sable, a été décimée par les défrichements massifs destinées à la culture de maïs. Une ruée due à une forte demande venant de l’Ile de la Réunion pour nourrir des animaux d’élevage. Petit à petit, les ressources vitales des Mikéa sont parties en fumée.
Ce n’est que dans les années 2000 que des initiatives de conservation ont vu le jour. En 2011, la forêt est devenue une aire protégée de ha, interdite d’accès, sauf pour les Mikéa, qui dépendent de ses ressources pour survivre. Mais dans la réalité, les gardes forestiers ne font pas de distinction entre les vrais Mikéa et ceux qui prétendent l’être pour pouvoir y accéder et continuer à défricher. Victimes de la répression des autorités et de l’insécurité rurale, les Mikéa ont quitté progressivement la forêt et se sont installés dans des villages en lisière de forêt. Désormais, ils sont contraints de s’adapter à la vie moderne qui les condamne au chômage et à la pauvreté. Négligée par les autorités, méprisée et insultée par des ethnies voisines, une petite communauté du village d’Ambolofoty tente de résister à la répression et sauver ce qui reste de la culture Mikéa.
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