Druides et paens spirituellement celtes 2

À propos de notre tradition de référence ou de notre filiation intellectuelle soulignons que si les « poètes » du royaume de Domnall mac Muirchertach Ua Néill avaient toujours les imbas forosnai, les teimn laegda ainsi que les dichetal do chennaib dans leur répertoire (cf. la conclusion de l’histoire du pillage du château de Maelmilscothach, d’Urard Mac Coisé un poète mort au XIe siècle), ils étaient peut-être déjà chrétiens quand même depuis plusieurs générations, un peu comme les astrologues de la Renaissance. Il est vrai que ces pratiques (imbas forosnai, teimn…) étaient formellement interdites par l’Église, mais qui sait, il y a eu peut-être des accommodements analogues à ceux trouvés pour les astrologues ou alchimistes du Moyen Âge. Quoi qu’il soit notre « Druidisme » est aussi une volonté, la volonté de se rapprocher, au maximum, du paganisme philosophique et réfléchi celte antique, tel qu’il fut (scientifiquement parlant). La volonté aussi néanmoins de moderniser ce paganisme philosophique et réfléchi, un retour total à l’antique étant exclu (il serait de toute façon impossible). Décroissance systématique non ! Décroissance sur certains points oui ! Exemples de modernisation. Le principe de base de notre Ollotouta nous a été donné il y a longtemps déjà par notre maître à tous en ce domaine, le grand barde gaélique fondateur de la Libre-pensée moderne, que l’on évoque habituellement sous le nom anglicisé de John Toland. Il ne peut pas y avoir par définition de choses contraires à la Raison dans de Saintes Écritures émanant vraiment du Divin. S’il y en a, il s’agit alors, soit d’erreurs, soit de mensonges ! Ou il n’y a aucun mystère, ou alors il ne s’agit en aucune façon d’une révélation divine ! L’AAP (athée agnostique panthéiste) celte ayant accepté d’être l’avocat du paganisme celtique antique philosophique et réfléchi (Pierre de La Crau), ne se considère pas comme l’auteur de cet ouvrage mais comme le simple porte-parole de l’équipe l’ayant composé. Pour ce qui est des autres sources de cet essai, voir les remerciements de la bibliographie.
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