Téléphone portable : 4 minutes pour comprendre un scandale sanitaire et industriel

Pour les téléphones portables, la loi oblige les constructeurs à respecter des Débits d’absorption spécifique (DAS) pour protéger la santé des utilisateurs. Cependant, l’Agence nationale des radiofréquences (ANFR) a estimé que la manière dont sont mesurés ces DAS ne correspondait pas à la réalité des usages du téléphone portable. Aussi a-t-elle effectué, en 2015, des mesures « au contact » de la peau. Mesures dont le rapport de l’Agence nationale de sécurité sanitaire (ANSES) Exposition aux radiofréquences et santé des enfants, publié le 08 juillet 2016, fait état. Or, dans ces conditions, la grande majorité des constructeurs dépassaient les valeurs limites réglementaires. Si l’ANFR a obtenu que la Commission européenne révise les normes de DAS, seuls les téléphones portables produits après le 25 avril 2016 sont concernés. Autrement dit, la gran