« Shahid Soleimani » ira jusqu’à Diego Garcia

En présence de hautes autorités militaires iraniennes, dont le chef d’état-major des forces armées, le navire de patrouille « Shahid Soleimani » a été inauguré et délivré à la marine du CGRI. La marine iranienne du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) a dévoilé une de ses dernières réalisations : le navire de combat et de patrouille nommé « Shahid Soleimani ». L’exploit militaire a été exposé aujourd’hui, lundi 5 septembre, lors d’une cérémonie dans la ville portuaire de Bandar Abbas (sud de l’Iran) et en présence du chef d’état-major des forces armées, le général de division Mohammad Bagheri, le commandant en chef du CGRI, le général de division Hossein Salami, le commandant de la marine du CGRI, le contre-amiral Alireza Tangsiri et un certain nombre d’autres hauts responsables militaires, commandants et représentants de l’État. Au cours de la cérémonie, les navires d’assaut à grande vitesse, Shahid Rouhi et Shahid Dara ont également été livrés à la marine du Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI). Capable d’entreprendre toutes sorte d’opérations en haute mer et de naviguer dans des conditions météorologiques défavorables, le navire est un patrouilleur furtif à faible signature radar grâce aux paramètres de furtivités intégrés dans sa coque, fait savoir le général de division Bagheri, se félicitant qu’il s’agit du premier navire de combat iranien qui dispose d’une combinaison de systèmes de lancement vertical et de défense aérienne à courte et moyenne portée. Son système hybride de lancement de missiles sol-sol (SSM) à courte et moyenne portée, bénéficie d’un QG basé sur un logiciel indigène pour une gestion intégrée de la scène de bataille avec la capacité de détecter le type de cible ou menace, a précisé le haut militaire iranien. Par rapport aux navires de même taille, le navire est d’une plus grande maniabilité avec un rayon de giration considérablement moins large, lui permettant de mettre en œuvre diverses tactiques offensives et défensives. Le navire fonctionne avec quatre moteurs indigènes de grande puissance, ce qui lui donne la possibilité d’être envoyé rapidement dans la zone désignée et d’effectuer des missions maritimes long-courriers sans avoir besoin d’un soutien côtier, vu sa capacité d’opérer en hautes mers et sa possession de systèmes d’autodéfense indigène. Equipé d’un grand héliport à son bord, le navire peut transporter des hélicoptères ainsi que d’autres véhicules aériens sans pilote mais aussi lancer divers types d’engins d’attaque rapide lors de sa navigation basée sur la capacité de combat combinée d’opérations en haute mer. Dans le domaine de renseignement, il est muni d’équipements de communication et de télécommunications sophistiqués mais aussi de systèmes les plus avancés d’interception et de guerre électronique pour l’identification et la surveillance des cibles ainsi que du trafic de surface, souterrain et aérien.