« En 1830, l’Algérie n’existait pas »

== La bibliothèque de Limoges donne carte blanche à la nostalgie coloniale Zlabia, mouna, coca : autant de plats illustrés dans un couloir de la Bibliothèque francophone multimédia (Bfm) de #limoges . Du 16 mars au 13 avril derniers, l’institution accueillait « La cuisine des Pieds-Noirs, une histoire de soleil et de mer héritée des gens d’#algerie », exposition nostalgique d’une époque où l’Algérie faisait partie de l’Empire colonial français. Cette carte blanche donnée au Cercle algérianiste du Limousin n’a suscité dans la presse locale qu’une couverture convenue. Ses dirigeants Sandrine Morales et Patrick Graf déclarent y mettre en valeur la culture pied-noire sans adjoindre de caractère politique ou de débat historique. « En chaque Pied-Noir, il y a quelque chose qui s’est éteint. Si on peut rallumer une petite flamme avec le Cercle algérianiste, c’est une grande victoire. » Pourtant, l’élu d’opposition Gilbert Bernard souligne la « réécriture de l’histoire » voire le « #révisionnisme » de l’association fondée à Perpignan et qui célèbre son congrès annuel à Béziers : deux villes où le Rassemblement national est au pouvoir. M. Bernard s’est opposé au soutien financier accordé par la mairie de Limoges à l’antenne locale du Cercle. Pierre, usager de la Bfm, considère qu’en omettant la guerre et la spoliation coloniale avec des images de peuples vivant en harmonie, l’exposition contribue au « racisme d’ambiance » qui infuse en France. L’accueil d’une telle exposition interroge plus largement sur les sympathies de la majorité municipale avec l’#extremedroite, selon Gilbert Bernard. #colonialisme #piedsnoirs #histoire
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