Si tous les gars du Monde décidaient d’être copains Les BRICS 1

Chacun a entendu un jour parler du « plan Marshall ». La contribution américaine au redressement de l’Europe devenue exsangue a été, en fait, sous couvert d’une aide soi-disant altruiste, le moyen, non de freiner la volonté expansionniste communiste de Staline, mais d’asseoir sa propre volonté impérialiste, d’abord en Europe, puis dans la majeure partie du Monde. Rappelons-nous cette phrase lourde de conséquences : « Donnez-moi le contrôle sur la monnaie d’une nation, et je n’aurai pas à me soucier de ceux qui font les lois ». Telle une araignée, l’Amérique tisse sa toile dans le seul but de pouvoir intervenir militairement dans n’importe partie du Globe, si un Pays venait à s’opposer à ses exigences. Il est trompeur de croire que l’Amérique est notre alliée. Les américains n’ont pas d’amis, seulement des partenaires de circonstance, qui paient très cher leur revirement envers leur bailleur de fonds imposé, quand la moitié du Monde était dans les décombres de la dernière guerre mondiale, mourrait de faim. Cela s’appelle abus de faiblesse. Pour ma part, je préfère partager l’amitié avec des gens qui font des fautes d’orthographe, plutôt qu’avec des gens qui font des fautes d’humanité. En fait, les BRICS agrandissent la table des convives, plutôt que rehausser la clôture les séparant de leurs voisins. Après qu’ils aient compris le sens de cette phrase : « l’homme désire plus vivement le pouvoir sur les autres, à mesure qu’il en a moins sur lui-même », béni soit le jour où les États-Unis frapperont humblement à la porte des BRICS.
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