La complainte du policier qui déprime par Leumas sur une musique de Joe Dassin “L’été Indien“.

En voyant les responsables syndicaux de police se plaindre de leurs conditions de travail sur les plateaux de télévision tout en faisant la promo de leurs bouquins et en déplorant en même temps le “fossé“ qui s’est creusé entre la population et les forces de l’ordre, j’ai pensé immédiatement au rythme lancinant de cette chanson de Joe Dassin et à la mélancolie qui s’en dégage. Cette parodie traite donc du malaise de la police vu sous l’angle des réseaux sociaux et de l’actualité où je puise mes “pulsions“ en matière d’inspiration. Notons au passage que si il y a “fossé“, ce sont les policiers et leur violence qui l’ont creusé à grands coups de pelleteuses. Tout état a besoin d’un organisme dont le rôle est d’assurer la sécurité et de faire respecter la loi, c’est incontestable. En contrepartie, cet organisme doit être irréprochable et se conformer à sa déontologie voire réclamer le droit de retrait lorsque les commanditaires sortent volontairement du cadre de la loi ou se conformer, malgré les ordres, au strict respect de leur déontologie. Dans la police, il y a trois sortes de candidats : Ceux qui, diplômés n’ont pas trouvé de travail dans leur branche et qui se réfugient dans cette institution par sécurité de l’emploi (ils sont nombreux), Ceux qui croient réellement apporter de l’humanité en défendant les victimes contre les voyous (ils sont aussi très nombreux et finissent par être écœurés en constatant que la réalité ne correspond pas à leur vocation et certains sont acculés au suicide pour sortir des contradictions qui les rongent), Les pervers qui ont besoin pour exister de dominer leurs congénères probablement parce qu’ils ont vécu des situations frustrantes dans leur jeunesse et qui n’ont aucun état d’âme (c’est aussi vrai dans d’autres professions) lorsqu’il s’agit de martyriser leurs compatriotes contre un peu d’avantages. Voici donc ma synthèse en chanson !