Notre dame du rosaire de Fatima 3 enfants sont appelés à prier pour la paix et la conversion

Paix et Bonheur abbé Da Rocha dessin animé complet des apparitions de Fatima Le Pape Jean Paul II, dans une homélie inoubliable au Sanctuaire de Fatima, un an exactement après l’attentat dont il avait victime Place Saint-Pierre, nous éclaira sur le mystère de la Maternité spirituelle de Marie, que révèle cette parole. Il en expliquait la signification profonde, en mettant en relation la Maternité de Marie avec la Puissance du Saint-Esprit. « Depuis le temps où Jésus, en mourant sur la Croix, à dit à Jean « Voici ta Mère » ; depuis le temps où ‘le disciple la prit chez lui’, le mystère de la Maternité spirituelle de Marie a eu son accomplissement dans l’histoire avec une ampleur dans limites… Maternité veut dire sollicitude pour la vie du fils. Or donc, si Marie est mère de tous les hommes, son empressement pour la vie de l’homme est de portée universelle. L’empressement d’une mère embrasse l’homme tout entier. La maternité de Marie commence par sa sollicitude maternelle pour le Christ. Dans le Christ, au pied de la Croix, elle a accepté Jean, et elle a accepté tout homme et tout l’homme. Marie les embrasse tous avec une sollicitude particulière dans l’Esprit Saint. C’est Lui, en effet, comme nous le professons dans le ‘Credo, celui qui ‘donne la vie’. C’est Lui qui donne la plénitude de la vie ouverte vers l’éternité. La maternité de Marie est donc une participation à la puissance de l’Esprit Saint, de celui qui ‘donne la vie’. Elle est en même temps l’humble service de celle qui dot d’elle même : ‘Voici la servante du Seigneur’ (Luc 1, 38) » (Jean Paul II, homélie à Fatima, 13 mai 1982). Pour être de vrais disciples du Christ, nos devons accomplir chacune de ses paroles, jusqu’à la dernière, « voici ta Mère ». C’est l’une parmi les paroles les plus faciles à vivre, où il est requis l’effort le plus petit, celui de se « confier » à Marie, de faire en sorte que notre cœur soit comme attiré naturellement par le sien, comme dans un mouvement spontané, semblable à celui d’un enfant envers sa propre Mère. Ce « mouvement » remonte aux origines de notre existence humaine qui a commencé précisément dans le sein de notre Mère. Nous nous y sommes retrouvés, liés par un lien vital, inséparable, avec la maternité. Même après avoir coupé le cordon ombilical, il en reste un autre bien plus profond qui ne peut être coupé, mais qui lie le cœur de manière inséparable à la figure de la Maman. Le lien avec notre propre Mère coule de source, et pour cela, il n’est pas difficile d’établir avec le Mère de toutes les mères, un lien surnaturel analogue au lien naturel que nous vivons avec notre Mère. Qui peut dire qu’il n’a pas besoin d’une Mère, et plus encore de cette Mère ! « Voici ta Mère », petits ou grands, dans la joie ou dans la peine, pour avoir cherché, ou pour l’avoir découvert « par hasard », ce lien avec Marie nous fait goûter, pas à pas, toute la tendresse, toute la protection, toute la sollicitude, dont cette Mère est capable pour chacun d’entre nous. Ce n’est pas seulement le prêtre qui expérimente, s’il se consacre à Marie, combien sa vie est envahie par ce soin maternel pour lui, mais chaque chrétien aussi, qui aime le Sainte Vierge, le sait par expérience, comme l’exprimait Saint Bernard en priant la Sainte Vierge dans la prière du « Souveniez-vous » (« Memorare ») : « On a jamais entendu dire qu’aucun de ceux qui ont eu recours à votre protection, ait été abandonné de vous… » (Saint Bernard, « Memorare »)
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