Manon Des Sources Part 1 - 1952 VF🍿🍿

SYNOPSIS En France au dĂ©but des annĂ©es 1950, dans un petit village de Provence prĂšs d’Aubagne, Les Bastides Blanches, les gendarmes recherchent Manon, une jeune sauvageonne de la rĂ©gion. Dans les collines avoisinantes, une vieille femme, Baptistine, jette une malĂ©diction sur le village, ayant appris que la tombe de son mari a Ă©tĂ© supprimĂ©e pour des raisons administratives. Elle est accompagnĂ©e de Manon. À la terrasse du cafĂ©, les notables parlent de cette Manon : elle est la fille du « Bossu des sources », qui s’est tuĂ© Ă  la tĂąche car son domaine Ă©tait sans source d’eau et qui a dĂ» s’approvisionner chaque jour Ă  plusieurs kilomĂštres. La rĂ©gion Ă©tant singuliĂšrement sĂšche, les sources sont vitales et, en gĂ©nĂ©ral, gardĂ©es secrĂštes par les paysans : « Une source des collines, ça ne se dit pas » commente mĂȘme PhiloxĂšne, le maire-bistrotier. Les notables croyaient que ce bossu, Jean Cadoret, Ă©tait un Ă©tranger qui venait de Peypin, un village voisin, mais il Ă©tait en fait le fils d’une fille du village, Florette Camoins, que le Papet, un des notables prĂ©sents, avait bien connue dans sa jeunesse ; son tort est d’avoir Ă©pousĂ© un Ă©tranger. Plusieurs notables semblent apprendre l’origine du bossu et estiment que cela aurait pu Ă©viter une injustice, sans en dire plus cependant. M. Belloiseau, un clerc de notaire Ă  la retraite dur d’oreille, raconte sa rencontre avec le bossu, sa femme et leurs deux enfants, un garçon et une fille. Quelques femmes viennent Ă©galement commenter les propos des notables en accusant Manon d’ĂȘtre une sorciĂšre. Les gendarmes ont arrĂȘtĂ© Manon et la ramĂšnent au village. Elle est accusĂ©e d’avoir blessĂ© un gars du village, Polyte, et aussi d’avoir volĂ© des melons Ă  Ugolin, un paysan de la rĂ©gion. Le chef de la gendarmerie organise immĂ©diatement une sorte de procĂšs pour rĂ©gler cette situation. Tous se retrouvent dans une salle communale et les tĂ©moins dĂ©filent. L’instituteur, avocat de Manon, met en Ă©vidence l’obscurantisme et la superstition dont la plupart des tĂ©moignages font preuve. Manon explique qu’elle s’est dĂ©fendue en frappant Polyte Ă  la tĂȘte, avec un bĂąton, car il a tentĂ© de l’agresser sexuellement. On passe Ă  l’affaire du vol des melons et Ugolin tĂ©moigne qu’il les a lui-mĂȘme mis Ă  disposition de Manon. AprĂšs une derniĂšre intervention ironique de l’instituteur, Manon est libĂ©rĂ©e de toutes les charges contre elle. De retour Ă  leur terrasse, les notables rappellent que la fĂȘte de la fontaine du village a lieu le lendemain. Manon a rejoint Baptistine dans les collines et celle-ci lui montre oĂč et comment rĂ©aliser sa vengeance : « Maintenant tu as vu, fais ce que tu voudras ! » Quelques instants plus tard, Manon rencontre l’instituteur qui cherche des cailloux pour sa collection. Manon, sans trop entrer dans les dĂ©tails, lui explique Ă  quel point Ugolin est un mĂ©chant homme. Elle raconte que, lorsqu’elle Ă©tait enfant et en l’absence de source Ă  proximitĂ©, elle, son frĂšre et ses parents ont dĂ» porter l’eau tous les jours sur des kilomĂštres. Ugolin a trouvĂ© une source sur leurs terres aprĂšs les avoir rachetĂ©es. L’instituteur la quitte. Quelques instants plus tard, Ugolin la rejoint et lui dĂ©clare son amour. Elle l’abandonne Ă  sa quasi hystĂ©rie. Le mĂȘme jour, plus tard, Manon sort d’une anfractuositĂ© dans une paroi abrupte des collines ; elle transporte notamment une pioche. L’instituteur montre ses cailloux Ă  un ami. Il reconnaĂźt apprĂ©cier Manon. Le lendemain, c’est la fĂȘte de la fontaine et Manon vient au village. Pendant le discours commĂ©moratif de M. Belloiseau qui encense les vertus de la nature et de l’eau bienfaitrice, la fontaine commence Ă  toussoter et, tout Ă  coup, son dĂ©bit s’arrĂȘte : les villageois, les paysans du coin, tout le monde commence Ă  paniquer. Le maire annonce qu’il a pris contact avec l’ingĂ©nieur du gĂ©nie rural du dĂ©partement.
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