Certains l’aiment chaud (Some like it hot) | « Well ... nobody’s perfect ! »

Un dernier dialogue entre Daphné (Jack Lemmon) et Osgood (Joe E. Brown) qui clôt le film de façon mémorable : Daphné : « Nous ne pouvons pas nous marier du tout » (« We can’t get married at all »). Osgood : « Pourquoi ? » (« Why not ? »). Daphné : « Eh bien, pour commencer, je ne suis pas une vraie blonde ! » (« Well, in the first place, I’m not a natural blonde ! »). Osgood : « Pas d’importance... » (« Doesn’t matter... »). Daphné : « Je fume. Je fume comme un sapeur » (« I smoke. I smoke all the time »). Osgood : « Ça m’est égal » (« I don’t care. »). Daphné : « Mon passé n’est pas bon. Je vis depuis trois ans au moins avec un joueur de saxophone » (« I have a terrible past. For three years now, I’ve been living with a saxophone player »). Osgood : « Je vous pardonne » (« I forgive you »). Daphné : « Hélas, je ne peux pas avoir d’enfants » (« I can never have children »). Osgood : « Nous en adopterons » (« We can adopt some »). Daphné (en ôtant sa perruque) : « Vous ne comprenez pas, Osgood, je suis un homme ! » (« You don’t understand, Osgood, I’m a man! »). Osgood : « Eh bien... personne n’est parfait ! » (« Well... nobody’s perfect! ») Ce film, qui fait grincer les dents de quelques puritains lors de sa sortie, devient un film culte, contribuant à faire de son réalisateur et de son actrice principale, Marilyn Monroe, deux stars hollywoodiennes immortelles... À un point tel que le très officiel American Film Institute, auquel est venu l’idée d’établir un très officiel classement des « films américains les plus drôles du xxe siècle », le place en première position, devant Tootsie et Docteur Folamour. Certains l’aiment chaud (Some Like It Hot) est un film américain de Billy Wilder sorti en 1959 avec Marilyn Monroe, Tony Curtis et Jack Lemmon. C’est une comédie romantique qui s’aventure sur le terrain, très peu exploré à l’époque, de l’homosexualité.
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