Les clans des rues les clandestins
les cris des chiens hurlent à la ronde
j’suis pas inscrit sur la mappemonde
y a pas d’pays pour les vauriens
les poètes et les baladins
y a pas d’pays
si tu le veux
prends le mien
Que Paris est beau quand chantent les oiseaux
que Paris est laid quand il se croit français
Avec ses sans-papirs
qui vont bientôt r’partir
vers leur pays les chiens
on a tout pris chez eux y a plus rien
De rétention en cale de fond
j’en ai même oublié mon ombre
je promène moi dans vos décombres
on m’a donné un bout de rien
j’en ai fait cent mille chemins
j’en ai fait cent
j’en ai fait un
Un chemin de l’identité
l’iditenté l’idétitan
l’y tant d’idées à la ronde
et dans ce flot d’univériens
j’aurai plus d’nom j’aurai plus rien
Dis moi c’est quand tu revie