Lynn Bertholet, la présidente de l’association Epicène.
Le premier colloque international sur la santé et l’intégration sociale des personnes trans en Suisse romande est organisé du 5 au 8 octobre. Au programme, des conférences, des tables rondes, plus de 30 spécialistes venant du monde entier mais aussi trois conseillers d’Etat.
La transidentité est-ce encore sujet à débat?
“Malheureusement, un peu, oui“ a estimé, sur Radio Lac, Lynn Bertholet, la présidente de l’association Epicène. “Il y a encore des gens qui ont l’impression que les personnes transgenres sont des personnes qui transgressent des règles, des règles qui n’existent pas tellement dans la nature“.
Parmi les termes abordés dans ce colloque, la prise en charge et l’accès aux soins des personnes trans:
“Cette prise en charge est très médiocre. Il y a la transition, elle-même, et le suivi médical. Le personnel n’est pas formé: il y a deux heures de formation sur l’identité de genre sur tout le cursus de formation des jeunes médecins. Pour la chirurgie, il n’y a aucune obligation de formation. Il y a seulement trois hôpitaux qui pratiquent ces chirurgies en Suisse“.
La question de l’autodétermination des jeunes est aussi abordé:
“Tous les parents doivent se poser la question de savoir si son enfant ne succombe pas à un effet de mode. C’est normal de se poser la question, mais il faut sortir de la posture idéologique. Il y a quelques médecins formés, selon des standards de soin qui ont évolué, pour trier un ressenti passager d’une dysphorie de genre“.
La présidente de l’association Epicène, Lynn Bertholet, était invitée de Béatrice Rul, à 7h35, dans Radio Lac Matin.
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