Vundabar. Le nom commence à circuler. Alors quand on se retrouve à l’excellentissime festival This is not a Love Song, à Nïmes, on ne veut pas les rater. Sur scène on voit trois gamins, tous moins de 20 ans, se présentant eux mêmes comme des sales gosses, s’amuser avec détachement et juste ce qu’il faut de morgue pour accompagner leur rock méthodiquement désordonné et teinté 60’s. Sur scène c’est le bordel, certains diront trop, d’autres s’amuseront des poses, des langues tirées, des léchouilles dans le groupe ou du changement de place entre le batteur et le chanteur en plein milieu d’un morceau. C’est peut être n’importe quoi mais c’est du très bon n’importe quoi.
Alors après les avoir vu rentrer à trois en hurlant dans les toutes petites toilettes du coin presse et foutre un gentil bordel partout où ils passent, on retrouve les Vundabar sur le patio qui sépare l’administration du festival des loges de luxe des groupes du jour. On leur prête deux guitares acoustiques (plus question en festival qu’un groupe