Crowley et les Supérieurs Inconnus

Extrait d’un entretien intitulé “Aleister Crowley et Auguste Rodin : une amitié inattendue“ réunissant Philippe Pissier et André Murcie. Filmé lors du Marché de la poésie à l’occasion de la réédition de la traduction de Philippe Pissier de “Rodin in Rime“ (disponible chez l’Arachnoïde : « Le Dit de Rodin », lien : ) Nous sommes en 1903 à Paris. En cette prime Belle Epoque, la nuit venue, les cabarets s’emplissent de jeunes artistes survoltés et animés d’un rare élan créatif… Parmi eux, un jeune dandy britannique du nom d’Aleister Crowley. Il n’a que 28 ans et se délecte de cette paillarde insouciance, « so frenchy », que sa stricte éducation, protestante darbiste, a sévèrement condamnée. Notre homme est encore tout jeune et son engagement dans l’occultisme l’est tout autant : il se reconnait alors plus dans la poésie et se verrait bien marcher dans les pas d’un certain Charles Baudelaire... Au cours de ce séjour parisien, contre toute attente, Crowley et Rodin vont devenir amis. Rappelons que Rodin a alors 53 ans, il est au firmament de sa gloire et « l’affaire Balzac » prenait les tournures d’une véritable Affaire d’Etat. Le Maître proposa donc à Crowley de passer quinze jours chez lui, à Meudon, en périphérie de Paris, afin de magnifier, en vers, ses sculptures….. Le recueil de poèmes « Rodin in Rime » allait naitre et sceller ainsi une amitié peu connue et largement occultée par les organisateurs de « l’Année Rodin ». Nos conservateurs d’Etat seraient-ils frappés du même rigorisme que les darbistes (NDLR)? Philippe Pissier est un vieux routier de l’ésotérisme francophone et anglophone. Il est aussi poète, artiste, et, justement, une réédition de la traduction de ce recueil vient de paraitre chez l’Arachnoïde : « Le Dit de Rodin ». Nous le retrouvons dans cet entretien en compagnie de son préfacier André Murcie, au pied de l’église Saint-Sulpice de Paris, lors du Marché de la Poésie, afin de nous présenter cet ouvrage. Souhaitez-vous vous replonger dans cette époque marquée par une formidable créativité, où les influences des Mallarmé, Rilke, Hugo, Zola, Balzac, Wagner, Baudelaire sont omniprésentes ? Mesurer à quel point cette dynamique se fracassera sur le funeste autel de la grande guerre de 14-18, sans jamais ne retrouver plus aucune équivalence ? Amis auditeurs, si comme nous, vous pensez que la télévision a abrasé toute forme de singualirité - donc de génie - si ce mainstream téléhygiénique contemporain vous donne la nausée : découvrez ici ce qu’est l’Art Total, « un art qui doit avoir une action sur le monde ».. Une perspective où l’Art, le Sacré et son corollaire pratique, et opératif, la Magie s’entrecroisent dans un ménage-à-trois des plus féconds, des plus inspirants et qui rendrait à Paris, sans nulle doute, ses lettres de noblesses de Capitale des Arts. Et des Mages.... pour accéder à l’intégralité de l’échange: Restez gratuitement informé(e) de nos nouveautés:
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