La conjuration antichrétienne 9 - La franc-maçonnerie en guerre contre la civilisation chrétienne

Vous trouverez ici tous les chapitres que nous mettons progressivement en ligne de “La Conjuration antichrétienne“. Cette œuvre approuvée par le Pape Saint PIE X nous éclaire plus que jamais sur la situation actuelle Au lendemain de la publication de l’Encyclique, par laquelle Léon XIII dénonça de nouveau au monde la Franc-maçonnerie comme étant l’agent secret de la guerre à l’Eglise et à tout l’ordre social, le Bulletin de la grande Loge symbolique écossaise exprima en ces termes la pensée de la secte « La Franc-maçonnerie ne peut moins faire que de remercier le Souverain Pontife de sa dernière encyclique. Léon XIII, avec une autorité incontestable et un grand luxe de preuves, vient de démontrer, une fois de plus, qu’il existe un abîme infranchissable entre l’Église, dont il est le représentant, et la Révolution, dont la Franc-maçonnerie est le bras droit. Il est bon que ceux qui sont hésitants cessent d’entretenir de vaines espérances. Il faut que tous s’habituent à comprendre que l’heure est venue D’OPTER entre l’ordre ancien, qui s’appuie sur la Révélation, et l’ordre nouveau qui ne reconnaît d’autres fondements que la science et la raison humaine, entre l’esprit d’autorité et l’esprit de liberté » (Don Sarda y Salvany. Le mal social, ses causes, ses remèdes). Cette pensée a été exprimée de nouveau au Convent de 1902, par l’orateur chargé de prononcer le discours de clôture : « ... Ce qui nous sépare ? C’est un abîme, abîme qui ne sera comblé qu’au jour où triomphera la maçonnerie, inlassable ouvrière de progrès démocratique et de justice sociale... Jusque-là, pas de trêve, pas de repos, pas de rapprochement, pas de concessions... C’est la dernière phase de la lutte de l’Eglise et de la Congrégation contre notre société républicaine et laïque. L’EFFORT DOIT ÊTRE SUPRÊME... » L’Eglise renversée, tout le reste croulera. Aussi, La Lanterne, organe officieux et de nos gouvernants et de la, Franc-maçonnerie, n’a cessé depuis lors de dire tous les jours et sur tous les tons « Avant toute autre question, avant la question sociale, avant la question politique, il faut en finir avec la question cléricale. C’est la clef de tout le reste. Si nous commettions le crime de capituler, de ralentir notre action, de laisser échapper l’adversaire, c’en serait fait bientôt et du parti républicain et de la République. L’Eglise ne nous permettrait pas de recommencer l’expérience. Elle sait aujourd’hui que la République lui sera mortelle, et si celle-ci ne la tue pas, c’est elle qui tuera la République. Entre la République et l’Eglise, c’est un duel à mort. Hâtons-nous d’écraser l’infâme, ou résignons-nous à laisser étouffer pour des siècles la liberté. » Un fait qui vient de se produire montre en raccourci ce qui sera exposé dans la seconde et la troisième partie de ce livre : comment la secte agit pour arriver à la réalisation de ses desseins. Sur un vain prétexte, une révolte se produit à Barcelone, des incendies et des massacres forcent le gouvernement espagnol à mettre la ville, en état de siège... L’instigateur Ferrer est saisi. Au lieu de le fusiller sur le champ, il est livré au tribunal militaire qui le condamne à mort. Le jugement est ratifié. Des dépêches mensongères sont envoyées aux journaux de tous les pays : Ferrer n’a pas été jugé selon les lois. Son défenseur a été arrêté. Le clergé, le Pape lui-même sont mis en cause. « La main sanglante de l’Eglise, partie au procès, écrit La Lanterne, a tout conduit; et les soudards du roi d’Espagne ne font qu’exécuter ses volontés. Tous les peuples doivent se révolter contre cette religion de meurtre et de sang. » A l’appui, une caricature représente un prêtre, un poignard à la main. Des menaces de représailles, d’assassinat du roi et du Pape pleuvent à Madrid et à Rome. Des pétitions circulent à Paris, à Rome, à Bruxelles, à Londres, à Berlin pour protester contre le jugement. Ferrer est exécuté. Aussitôt des manifestations, dont plusieurs sanglantes, se produisent dans les principales villes de France et de tous les pays européens. Pour comble, une sorte de triomphe veut le glorifier dans les rues de Paris, sous le couvert de la police, avec la participation de l’armée, au chant de l’Internationale. Les gouvernants sont interpellés dans les divers parlements, des protestations sont signées par les Conseils départementaux, communaux. Cinquante-sept villes de France décident de donner le nom de Ferrer à l’une de leurs rues. La spontanéité et l’ensemble prodigieux de ces manifestations pour une cause étrangère aux intérêts des divers pays, indiquent une organisation s’étendant à tous les peuples, et ayant action jusque dans leurs plus humbles localités. Parmi les pièces du procès de Barcelone, il en est qui établissent que Ferrer appartenait à la grande Loge internationale, le mystérieux foyer d’où s’exerce sur le monde la puissance occulte de la Maçonnerie.
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